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Réinformation : L'Hystérie des Sciences pour l'historicité des faits bibliques : Moïse & la Mer Rouge


Démontage d'une tentative de ridiculisation par deux scientifiques via les médias


Traversée de la Mer Rouge vu de ... Dieu

Hystérie des Sciences, mais surtout des médias ! On assiste depuis quelques années à la publication de thèses, émissions, livres etc. sur l'historicité des faits bibliques. Étrangement (ou pas), on entend souvent parler d'eux dans les médias lorsque ces derniers tentent à détruire (on ne sait pourquoi) ou à largement discréditer la Bible (ce n'est que très rarement, ou dans des médias spécialisés qu'on entend parler des réponses du camp adverse). On se souvient de l'Arche de Noé, de la mystérieuse manne des hébreux en exode dans le désert, la Création du Monde qui fait toujours débat entre les fondamentalistes (non pas terroristes!) et les scientifiques agnostiques, le Saint Suaire de Turin qui aurait enveloppé le corps du Christ et des tas d'autres faits issus de la Bible (Ancien ou Nouveau Testament). Bref, ce business est certainement bien juteux, souvent en phase avec ce climat qui tente à faire de la religion une mythologie bonne à rien, un truc de nos ancêtres ... Avec la fameuse formule à tout bout de champ : C'est prouvé scientifiquement (bref aux convaincus de la cela je vous renvoie à ce lien, bonne lecture : iCi)


Ce genre de publications qui s'intéressent aux faits historiques de la Bible n'est pas sans intérêt
. Outre l'aspect sociologique d'un monde qui tente de jeter la religion chrétienne à la poubelle sans la remercier de ce qu'elle a pu lui offrir (on pensera à la "liberté"), pour des fins matérialistes et égoïstes malheureusement, c'est plus l'aspect historique de la Foi qui s'ouvre de nouveau à nous. Ne l'oublions pas, même si la Foi est plus une histoire de "sentiment", il est largement admis d'avoir des sentiments pour l'Histoire. En effet, si notre Foi en Christ et la relation personnelle que nous tentons d'avoir avec lui est bien présente, notre Foi ne peut se détacher de son avènement il y a 2000 ans ; Jésus n'est pas une légende, il a bien marché sur notre Terre, a vu la même Lune, s'est réchauffé auprès du même Soleil et s'est rafraîchit de la même Eau.
Donc au niveau Historique cela ne pose pas de problème. Le seul hic c'est que la Bible n'est pas un livre d'Histoire ! Ces travaux ne devraient pas oublier qu'ils ne sont pas en train de disserter sur la qualité d'un bouquin d'Histoire, mais d'un Livre avant tout "religieux", "spirituel", d'un peuple qui vit une relation particulière avec Dieu. Même si on trouve des évènements historiques, il y a une façon de lire la Bible, des outils de lecture. Si je prends un verset au hasard et que je lis littéralement un texte de type "poésie", je risque bien de faire une grosse boulette. Ceci pour dire que on ne peut simplement lire le récit de l'ouverture de la Mer Rouge, trouver un endroit sur Terre qui colle (un peu près) et dire ça, ça et ça ne vont pas, alors hop, poubelle la Bible. C'est particulièrement ridicule et certainement pas scientifique du tout.



La Science, c'est le choix des bons outils, et pour lire un texte vieux de 3000 ans, il en faut aussi, et des bons. Depuis quelques jours on entend parler effectivement de l'épisode de l'ouverture de la Mer Rouge. Vous vous souvenez ? , Moïse se sauvant d'Egypte avec le peuple hébreu, demanda à Dieu d'ouvrir la Mer Rouge pour laisser passer son peuple, les assaillants égyptiens restant prisonniers de la Mer. Bon, si vous avez vu le prince d'Egypte ça suffit pour comprendre (avec une nuance Walt Disney, on a plus 8 ans quand même). Je vous laisse avec l'article A.F.P. (en fin de ce Post, veuillez trouver différents articles qui parlent du même sujet) :



WASHINGTON — Des chercheurs américains pensent avoir localisé l'endroit où Moïse a fait traverser la mer aux Hébreux il y a 3000 ans lors de la fuite d'Egypte, avec un coup de main de la nature, comme le raconte la Bible.

"Les gens ont toujours été fascinés par l'histoire de l'Exode en se demandant si cela avait pu être fondé sur la réalité", explique à l'AFP Carl Drews, principal auteur de l'étude et membre du Centre national pour la recherche atmosphérique.

"L'étude montre que le partage des eaux a un fondement scientifique", affirme le chercheur.

La Bible rapporte que "les enfants d'Israël ont traversé la mer à pied sec et que les eaux ont formé une muraille à leur droite et à leur gauche" tandis que Moïse étendait sa main sur la mer.

Les chercheurs ne parvenaient pas à localiser l'endroit du passage à partir des descriptions géographiques de la Bible. "Les auteurs du Livre de l'Exode ont pourtant vraiment essayé de situer l'endroit où Moïse a traversé mais les trois sites qu'ils nomment n'existent plus", souligne le chercheur.

M. Drews et son co-auteur Han Weiqing, océanographe de l'Université du Colorado, ont concentré leurs recherches, par modélisation informatique, sur les endroits où de forts vents d'est auraient pu repousser la mer. Plutôt que la mer Rouge souvent évoquée, ils affirment que la traversée s'est passée à l'est du delta du Nil, où un bras du fleuve et un lagon méditerranéen convergeaient, vers l'actuel Port-Saïd.

A l'aide d'images satellite, ils ont dressé une maquette et simulé la topographie de ce lieu où des vents très forts peuvent séparer les eaux et tracer un passage.

Selon leur modélisation, des vents de 100 kmh soufflant pendant douze heures peuvent creuser les eaux sur deux mètres de profondeur et de créer un passage, long de près de 3 km et large de près de 5 km. Ce passage reste exposé pendant quatre heures, suffisamment pour que les Hébreux traversent.

Dès que le vent cesse, les eaux reviennent rapidement, noyant ceux qui restent sur ce passage, affirme l'étude publiée en ligne sur le site de la Public Library of Science.

"Ces simulations correspondent au livre de l'Exode", qui raconte que l'armée du pharaon lancée à la poursuite des Hébreux a été engloutie, conclut M. Drews.


Que dit la Bible ?


Citée par le Figaro (qui oublie de donner le chapitre > c'est le 14) :


« Moïse étendit sa main sur la mer, et l'Éternel fit reculer la mer, toute la nuit par un vent d'est impétueux, et il mit la mer à sec, et les eaux furent divisées. Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer, dans son lit desséché, les eaux se dressant en muraille à leur droite et à leur gauche » (Exode, versets 21 et 22).


Représentation artistique de l'ouverture de la Mer Morte

Ce que je comprends : Un Vent d'Est !
Impétueux : Dont le mouvement se fait avec violence et rapidité (dico)
La mer à sec : même lors de marrée, le sol reste forcement humide, voire boueux en fonction de la nature du sol, c'est donc une expression qui traduit l'idée que la mer est vide - Lorsque que je vide une bouteille d'eau, il reste quand même de l'eau (H2O) dans la bouteille, "vide".

Deux murailles d'eau, à droite à gauche - Muraille ? On s'imagine tout de suite la muraille de Chine, ou un truc du genre le mur de Berlin. Bref, selon d'autre traduction la phrase du verset 22 donne : comme une muraille ou encore ; et les eaux étaient pour eux un mur. Le "comme" donne l'information que ce qui est en train d'être décrit, et ne doit pas être nécessairement compris au sens littéral, au premier degré. Si nous étions l'un ou l'une du peuple hébreu de l'époque, nous userions certainement des termes identiques pour décrire l'inexplicable. La question n'est pas de savoir si cela a été enjolivé, ce qui est certain c'est que se fut si important qu'ils l'aient noté - Pour info la mer symbolisée la mort pour les hébreux, le néant, on peut donc y voir aussi un petit clin d'œil à la mort ; les hébreux traversent la mort avec l'aide de Dieu.

Que disent les autres médias : "La mer Rouge est en effet trop profonde pour avoir pu s'ouvrir par la seule force du wind setdown. Il leur fallait trouver un lac peu profond où un vent orienté à l'est aurait pu écarter les eaux, exactement comme le rapporte la Bible. Le lac de Tanis qui était alors bordé au sud par une langue de terre offrait une configuration idéale."

Bon OK, imaginons que l'endroit du passage ne soit pas la Mer Rouge (“yam suf”) et que effectivement l'endroit du passage fut ce "lac" dans le delta du Nil.
Le miracle disparaît ? Certainement pas. D'abord, ce qui est encore plus un miracle pour moi c'est que ce phénomène ("bien connu") se soit passé exactement au moment où les hébreux sont arrivés à l'entrée de cette fraîche "bande de terre" mise à sec par les vents. Le Vrai Miracle n'est pas en soit l'Action de Dieu sur les éléments de la Nature (quoi de plus normal pour Dieu), non, le vrai "miracle" c'est l'attention de Dieu tout au long de la vie du peuple hébreu. Les hébreux étaient pris au piège avec : la mer devant (la mort, la noyade) et l'armée de Pharaon derrière (la mort, les armes). Selon ces scientifiques, selon leur modélisation sur le lieu choisi (arbitrairement?), le phénomène laisse place à 4 heures de passages à sec. L'Histoire du Peuple élu se joue ici. 4 heures avant ou 4 heures après, c'était la fin de ce petit peuple d'esclaves, et on en parlerait certainement plus aujourd'hui. Mais non,
tout a collé : le lieu, la ponctualité avec le phénomène, la qualité du phénomène ce jour là (ouverture de la mer optimale) et la rapide fermeture de la mer, ce qui a permis que tous les hébreux soient sauvés en passant de l'autre côté et que l'armée de Pharaon soit prise au piège dans la mer. Bref, c'est le Vrai Miracle ! Et pas le seul de l'Histoire du Peuple Hébreu !

Mais des questions restent non élucidées ! Et des paroles trop hâtives de la part de journalistes (comme d'habitude!) sont lâchées.

Ancien lac de Tanis (ville à proximité) - Ancien bras du Nil : Selon les chercheurs (voir leurs sources ci-dessous)

Ce que les Médias ne vous ont pas dit ! (les moins sérieux) :

"À partir de ce témoignage, les deux universitaires ont examiné la carte du delta du Nil établie à partir du texte de l'historien grec Hérodote. La mer Rouge est en effet trop profonde pour avoir pu s'ouvrir par la seule force du wind setdown. Il leur fallait trouver un lac peu profond où un vent orienté à l'est aurait pu écarter les eaux, exactement comme le rapporte la Bible. Le lac de Tanis qui était alors bordé au sud par une langue de terre offrait une configuration idéale. Les deux chercheurs ont donc modélisé plusieurs scénarios pour savoir quelles conditions météo auraient pu permettre l'exode des Hébreux, ces derniers n'ayant que quelques heures pour franchir les fonds sableux et vaseux du lac (voir infographie). «Leur étude est scientifiquement très sérieuse», estime Guy Caniaux. Des travaux complémentaires devraient toutefois permettre d'explorer plus sérieusement cette piste." dans le Figaro.

Si on estime l'Exode (selon les sources) entre 1250 et 1225 avant Jésus-Christ, il faut donc bien comprendre que les chercheurs, de cette étude scientifique sur la Bible, se sont servis du texte (certainement Histoires de Hérodote) d'un historien grec qui a vécu entre 484 et 425, soit 800 ans après l'Exode, pour ensuite, arbitrairement, se servir d'un lac et d'un bras du Nil qui ont peut être dus exister (et qui n'existent plus maintenant), pour ensuite en déduire la modélisation que l'on connait. Est-ce Scientifique, Messieurs les Scientifiques ? -

Lorsqu'on relit le texte de ce journaliste :
"La mer Rouge est en effet trop profonde pour avoir pu s'ouvrir par la seule force du wind setdown. Il leur fallait trouver un lac peu profond où un vent orienté à l'est aurait pu écarter les eaux, exactement comme le rapporte la Bible."

Ensuite Guy Caniaux dit que «Leur étude est scientifiquement très sérieuse» mais on remet en cause l'efficacité de leur travail dans ligne d'après : Des travaux complémentaires devraient toutefois permettre d'explorer plus sérieusement cette piste." - Est-ce Scientifique, Messieurs les Scientifiques ? Si leur calculs son effectivement bons (on l'espère au moins), on peut se demander si la source même de réflexion est correcte, vraie : le lac, la zone, les phénomènes etc ... Or, on en doute vraiment puisque que des travaux complémentaires devraient voir le jour (et c'est tant mieux, mais les journalistes n'en feront pas le même écho, pari ?).

On comprend que l'objectif était sûrement de faire coller le concept de wind setdown, à tout prix, avec un lac, quitte à l'inventer selon les dires d'un auteur né 800 ans après les évènements dans un pays étranger, la Grece antique (je vous rappelle que ces chercheurs font parti d'une Université sur la recherche Atmosphérique, donc on imagine bien l'objectif d'un tel sujet pour cette Université : Faire de la Pub en surfant sur un sujet brûlant comme la Bible, et qui entre tout à fait dans l'objectif de dé-construction du satané mythe biblique qui persistent encore en Occident)

"ils estiment que le phénomène pourrait avoir des causes naturelles, et pas résulter d'une intervention divine…"
Alors ça, c'est le genre de phrases qui montrent une inculture de notre société sur l'idée de la religion, de Dieu et de la Foi. OK, ce n'est pas une "intervention divine", c'est juste un hasard (comme la création du monde), comme on l'entend souvent (c'est soit Dieu ou le Hasard, enfin toujours autant de mystère ; mais je dirais même que le plus grand mystère reste Dieu). Mais j'aimerais bien que ce journaliste nous explique ce qu'est une "intervention divine". Sur quels critères se base-t'il pour nous dire que ce n'est pas une "intervention divine" ? Si ça ne l'est pas, c'est qu'on sait faire la différence entre une "intervention divine" et une non-"intervention divine".
Deuxièmement, euh, est-ce qu'une intervention divine peut arrivé, dans notre monde physique, hors de notre monde physique ? C'est un non sens, si Dieu intervient dans notre Monde physique c'est forcement avec des phénomènes de notre Monde. Même s'il reste une part de mystère que Dieu seul connaît, on ne peut pas (comme pour jeter le discrédit sur ce récit) affirmer dans un article de 15 lignes, que ce n'est pas une "intervention divine". Il faudrait d'abord expliquer ce qu'est une "intervention divine" et ensuite en conclure. Or ce n'est pas fait ici.


Autre thèse sur le parcours des hébreux

NotaBene important :

Notez :
Quand Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce », cela ne signifie pas qu’Il est intervenu directement pour produire chaque espèce, mais qu’il a donné l’ordre que les lois de la nature soient à l’œuvre. Jusqu’ici, donc, pas de contradiction : le texte biblique semble expliquer, de façon poétique (moi je dis Spirituel), ce qui est en jeu dans l’évolution.
Voir sur + : Cette Page

"Carl Drews et son équipe, chercheurs américains du National Center for Atmosphere research de l'université du Colorado, pensent avoir découvert un modèle expliquant scientifiquement l'épisode de la sortie d'Égypte, décrit dans le livre biblique de l'Exode."
Bravo ! Comme le modèle expliquant la création de l'Univers, or actuellement on tend plus vers un Créateur de ce modèle qu'à une fluctuation du Hasard, très hasardeux d'ailleurs.
Voir : Cette Page pour plus d'infos

Conclusion sur l'Exode et sur la critique du "Miracle" :

Tout d'abord, on voit bien qu'il faut se remettre d'accord sur le mot "Miracle" ; pour les pseudo-athées, qui ont fait de la critique religieuse à tout va leur fond de commerce, et pour les croyants en la Bible, ce mot n'a vraisemblablement pas le même sens. Quant à "l'intervention divine", lorsque ces athées militants déguisés en journalistes auront réfléchi sur le sens de ces deux mots : intervention et divin, on pourra alors revenir sur ce dont ils veulent à tous prix parler.
Le récit de l'Exode est décrit comme un Miracle (chose inattendue qui arrive) dans la Bible, mais celui-ci à forcement des explications scientifiques, même si celles-ci ont des limites (voir aussi le NotaBene juste au dessus). Encore une fois, le vrai miracle ce n'est pas la Création du Monde, le vrai miracle c'est qu'avant nous n'existions pas, toi moi, l'Olympique de Marseille et la Terre, et que "Dieu" cette force créatrice décida, hors du temps, de Nous vouloir. Un Miracle est bien souvent un évènement heureux inattendu, extraordinaire. Mais est-ce que nous devons nous étonner de la Puissance de Dieu sur les éléments de sa Création ? Non, en effet, Il Est Dieu ! Le Vrai Miracle c'est Son Action envers Nous, son Amour envers toi !
... bien souvent insoupçonné.

Tu pourrais bâtir des tours aussi hautes que l'Himalaya, Le Miracle c'est Toi !


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Les liens en questions (nous remettons en doute l'exactitude du contenus de ces articles):

AFP : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hZd5YEz8UzXtqFSnTiHul4fZJmuA

http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/09/22/01030-20100922ARTFIG00716-des-scientifiques-expliquent-comment-moise-a-traverse-la-mer-rouge.php
http://www.rue89.com/2010/09/23/moise-et-la-mer-rouge-un-phenomene-naturel-167923

http://www.lepost.fr/article/2010/09/24/2234687_le-miracle-de-moise-ecartant-les-eaux-de-la-mer-rouge-prend-un-coup-dans-l-aile.html

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/la-science-explique-la-traversee-de-la-mer-rouge_921866.html


http://lesinfos.com/2010/09/24/la-traversee-de-la-mer-rouge-expliquee-scientifiquement/

1 commentaires:

Henry Saker a dit…

Encore, une vile tentative visant à détruire la Foi ! Mais, tout s'effrite dès qu'on y accorde un peu de sérieux.

On essaye de nous faire croire qu'on a « découvert un modèle expliquant scientifiquement l'épisode de la sortie d’Égypte », mais en réalité, Spinosa, qui veut que les miracles arrivent selon le cours ordinaire de la nature avait déjà énoncé la théorie bien avant... Donc, ce qui est nouveau ici, ce sont les « simulations » d'ordinateur, mais pas la théorie en elle-même. De fait, Spinosa avait prétendu que « le passage de la mer rouge fut l'effet naturel d'un vent d'Orient, qui souffla toute une nuit avec une grande impétuosité »

Dans le dénombrement qui fut fait des Israélites, un an après leur sortie d’Égypte, on trouva 603,550 combattants. D'après les observations, le nombre de ceux qui sont en état de porter les armes, comparé au reste des citoyens est dans la proportion d'un à cinq. De fait, il y avait trois millions de personnes dans le peuple d’Israël. Avec le P. Sicard, nous n'en supposons que deux millions quatre cent mille ; en mettant bien sûr de côté, les Lévites, et cette grande multitude de petits peuples et d’Égyptiens qui s'étaient joints aux Hébreux...Sans oublier que dans les rangs d’Israël, il y avaient des bêtes, des chariots pour le transport...

Les Hébreux commencèrent à passer la mer rouge vers sept ou huit heures du soir, étant donné qu'ils la traversent la nuit à l'équinoxe de printemps, et ils étaient à l'autre bord au point du jour, entre cinq et six heures du matin... Ces suppositions étant faites, aucun physicien ne pourra nous contredire. Aucun vent aussi violent soit-il, n'aurait pu naturellement séparer une mer de cinq ou ou deux lieues. Comment expliquer les eaux élevées des deux côtés, à gauche et à droite ? Un vent naturel aurait t-il pu former dans l'espace de neuf ou dix heures – et non quatre heures comme soutiennent les incrédules – un chemin assez spacieux pour laisser passer tant d'hommes ? Avouons le, l'hypothèse est hardie, voire illusoire. Ajoutons que ce vent, devait pour garder les eaux séparées, souffler avec une vitesse constante ou alors de plus en plus élevée ; car si la vitesse était diminuée, juste une peu, les eaux se seraient alors renfermées. Mais comme nous l'avons dit précédemment, ce vent était vraiment consciencieux, il avait décidément choisi de sauver les Israélites à tel point qu'il attendit tous les Israélites, leurs troupeaux, leurs chariots eussent atteint l'autre bord et que tous les Égyptiens fussent entrés dans la mer, avant de les engloutir eux, mais pas les Israélites. Un vent très mystérieux...

" Jusques à quand, ô niais, aimerez-vous la niaiserie ? Et les railleurs se plairont-ils à la raillerie ? Et les sots haïront-ils le savoir ?Convertissez-vous à mon exhortation, pour vous je vais épancher mon coeur et vous faire connaître mes paroles " [Proverbes 1,22-23]